Lieu de mémoire vivante, le musée de la poterie invite le visiteur à retracer la tradition potière brayonne et à découvrir grâce à une collection importante de près de 300 pièces, poteries usuelles en grès et sublimes œuvres de céramistes locaux très célèbres, tels Auguste Delaherche ou Pierre Pissareff. Au cours de son parcours, le visiteur peut également regarder une vidéo sur l'art de la Terre. Pour les groupes et sur réservation uniquement, des visites guidées sont possibles ainsi que des démonstrations et des cours de poterie.

Situé au pied de l'Abbatiale de Saint-Germer-de-Fly, ce musée rural vous plongera dans l'ambiance de l'activité artisanale des petits villages brayons d'antan. La classe de l'école de la fin du 19ème siècle, l'épicerie du village, la fabrique de pain et son fournil, les métiers artisanaux comme le forgeron ou le charpentier représentent un parcours découverte destiné aux plus jeunes comme aux plus âgés. De nombreux objets ruraux devenus rares, reliques, objets religieux, poteries ou encore ustensiles de la vie quotidienne d'autrefois sont exposés et restent les témoins d'une belle époque, l'authenticité est au rendez-vous.

L’intercommunalité souhaite développer un produit touristique inédit. L’objectif est de générer une valorisation scénographique et numérique innovante de ce patrimoine, avec la création d’un nouveau produit touristique qui sera commercialisé sur le territoire par l’Office de tourisme intercommunal.

Ainsi, le projet de mise en scène de ce patrimoine utilisera des techniques de médiation innovantes et favorisera l’immersion du visiteur dans un monde virtuel, pour mieux apprécier la beauté du lieu et son sens profond. Il sera alors un facteur de promotion territoriale pour le Pays de Bray Oise, et il pourra également contribuer à l’amélioration de la fréquentation du territoire par son caractère innovant et améliorer l’attractivité du territoire en termes touristiques.

Proposer un nouveau mode de visite de monument, c’est aussi proposer une nouvelle approche et vision en le rendant plus accessible et plus ludique pour des publics non avertis.

Cette mise en œuvre est calée sur le lancement des JO 2024 à Paris et au Grand Paris.

L’église abbatiale du 12ème siècle est un parfait exemple de transition de style Roman-Ogival. Elle a sa vraie place parmi les édifices du premier art gothique, mais c’est surtout l’élévation à 4 étages et le décor lié à l’architecture du vaisseau central ornant le cœur qui font de cet ensemble l’un des chefs d’œuvre du premier art gothique. Elle revêt de vastes proportions avec une longueur d’environ 62 mètres, une largeur qui dépasse 19 mètres et une hauteur qui atteint près de 20 mètres.

Le plan de l’abbatiale est traditionnel : nef de huit travées dotée de bas-côtés relativement étroits, transept saillant, chœur peu profond et l’abside ceints d’un déambulatoire comme tant d’édifices importants de la France Romane.

Quant au choeur, une de ses plus grandes particularités reste l’étendu des tribunes de la nef à l’abside. Jusqu’à lors, aucun édifice voûté n’étendait des tribunes de cette manière. Cette solution se généralisa dans le premier art gothique. Quant à l’église abbatiale de Saint Germer, elle reste le plus ancien exemple de chevet à tribunes.

La Saint Chapelle

La Sainte Chapelle fut construite en 1259 sous le règne de Saint Louis. Elle ressemble à la Sainte Chapelle de Paris de 11 ans son aînée. Par son emplacement, dans le prolongement de l’Abbatiale, cette chapelle s’inscrit dans la lignée des grandes chapelles d’axe gothique dédiée à la Sainte Vierge. Elle se rattache au style en vigueur en Ile de France : « le gothique rayonnant ». La magnifique rose de l’entrée contribue à faire de cette chapelle un chef d’œuvre de grâce et de légèreté.

• Tous les lundis de 18h à 19h, adoration eucharistique